Adultère
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Chaque matin, quand j'ouvre les yeux sur ce que l'on appelle un « nouveau jour », j'ai envie de les refermer et de ne pas me lever. Pourtant il le faut. J'ai un mari merveilleux, éperdument amoureux de moi, patron d'un respectable fonds d'investissement, qui tous les ans – à son grand déplaisir – figure sur la liste des trois cents personnes les plus riches de Suisse, d'après le magazine Bilan. J'ai deux fils qui sont ma « raison de vivre » (comme disent mes amies). Très tôt je dois leur servir le petit déjeuner et les emmener à l'école – à cinq minutes à pied de la maison – où ils étudient à plein temps, ce qui me permet de travailler et de vaquer à mes occupations le reste de la journée. Après la classe, une nounou philippine les garde jusqu'à ce que mon mari et moi rentrions chez nous.
Chaque matin, quand j'ouvre les yeux sur ce que l'on appelle un « nouveau jour », j'ai envie de les refermer et de ne pas me lever. Pourtant il le faut. J'ai un mari merveilleux, éperdument amoureux de moi, patron d'un respectable fonds d'investissement, qui tous les ans – à son grand déplaisir – figure sur la liste des trois cents personnes les plus riches de Suisse, d'après le magazine Bilan. J'ai deux fils qui sont ma « raison de vivre » (comme disent mes amies). Très tôt je dois leur servir le petit déjeuner et les emmener à l'école – à cinq minutes à pied de la maison – où ils étudient à plein temps, ce qui me permet de travailler et de vaquer à mes occupations le reste de la journée. Après la classe, une nounou philippine les garde jusqu'à ce que mon mari et moi rentrions chez nous.
